Is there a “Pig Cycle” in the labour supply of doctors? How training and immigration policies respond to physician shortages
Yasser Moullan  1, 2, 3@  , Xavier Chojnicki  4@  
1 : University of Oxford (UK)  -  Site web
3 Mansfield Road, Queen Elizabeth House, OX1 3TB, Oxford -  Royaume-Uni
2 : Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé  (IRDES)  -  Site web
Institut de la Recherche et Documentation en Economie de la Santé
117 rue Manin, 75019 -  France
3 : Centre d'Économie et de Management de l'Océan Indien  (CEMOI)  -  Site web
Université de la Réunion : EA13
15 avenue René Cassin - BP7151 - 97715 Saint Denis MESSAG CEDEX 9 -  France
4 : Lille Economie et Management  (LEM)
Université Charles de Gaulle - Lille III

Abstract
Many OECD countries currently face shortages of physicians in remote areas. Policy makers try to tackle this issue by increasing the number of individuals entering medical school training and by recruiting internationally. This paper investigates which strategies OECD governments adopt and when these policies are effective in addressing the medical shortages. Due to the length of time medical training requires, the impact of the expansion of medical school capacity should take longer to be effective than the recruitment of foreign physicians. We have built a dataset that comprises information about physician shortages, the number of medical school graduates, and the number of foreign-trained physicians by using the A. Bhargava et al. (2011) dataset for 17 OECD countries between 1991 and 2004. We find that OECD governments, after a period of medical shortages, produce a higher number of medical graduates in the long run but in the short run face an increasing emigration of their practicing physicians and recruit highly from abroad. In terms of policy time delay, medical education policy adjustments take at least five years to produce an effect whereas recruitment from abroad takes only one year to address the shortage issue. 

Résumé en francais

Aujourd'hui, de nombreux pays de l'OCDE font face à des pénuries de médecins, en particulier dans les zones rurales. Les pouvoirs publics tentent d'endiguer ce phénomène en augmentant le nombre de places en école de médecine ou en recrutant à l'étranger. Cet article compare ces deux politiques et analyse le décalage temporel entre leur instauration et le moment où elles deviennent efficaces pour résorber le déficit de médecins. En raison de la durée des études de médecine, nous faisons l'hypothèse que les effets de l'accroissement des capacités de formation des écoles de médecine interviennent à un horizon temporel plus lointain que ceux du recrutement à l'étranger. Pour cela, nous avons construit une base de données qui regroupe des informations concernant la pénurie de médecins, le nombre d'étudiants en école de médecine et le nombre de médecins étrangers pour 17 pays de l'OCDE sur la période 1991-2004. Nous montrons qu'une période de pénurie de médecins conduit les gouvernements des pays de l'OCDE à augmenter le nombre d'étudiants en médecine, ce qui a pour effet d'augmenter le nombre de médecins formés à long terme. A court terme en revanche, la pénurie de médecins se traduit par un double mouvement migratoire. Dès la première année qui suit la pénurie, les praticiens de ces pays ont tendance à émigrer à l'étranger alors que, dans le même temps, on observe une arrivée massive de médecins formés à l'étranger. Dans l'optique d'une résorption d'une pénurie de médecins, les politiques de formation en école de médecine ne sont efficaces qu'à long terme (elles nécessitent au moins cinq années) alors que la politique d'immigration, quant à elle, est efficace de façon quasi-immédiate et instantanée.



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