Le recours à l'activité réduite s'est fortement développé en France et en Europe depuis le début des années 1990. De nombreuses études ont déjà étudié l'impact de ce dispositif d'activation sur le retour à l'emploi, aboutissant à des résultats mitigés. Notre objectif est davantage d'étudier les conséquences de l'activité réduite sur les caractéristiques de l'emploi a posteriori, et notamment le type de contrat de travail. Pour cela, nous mobilisons les données statistiques issues du FH-D3 (Pôle Emploi), et des DPAE (Acoss) sur les années 2012-2013. Nous utilisons des méthodes de matching dynamique pour tenir compte du timing des événements, paramètre important pour analyser les données sur les demandeurs d'emploi. Nos résultats sont les suivants. Passer par l'activité réduite réduirait la probabilité qu'ont les individus (passés par l'activité réduite) d'être en CDI à un horizon de 6 mois, mais ce n'est plus le cas 1 an après l'entrée en activité réduite. En revanche, le passage par une activité réduite augmenterait la probabilité individus d'être en contrat de travail temporaire.
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